Jean Girel, céramiste, a une connexion très particulière avec la Chine depuis le sud de la Bourgogne, où il vit. Le Maître d’Art, admiré en Asie, est un fin connaisseur de l’époque Song, dont il s’attache à explorer différents types de céramiques. Notamment le céladon, qu’il aime tant pour sa luminosité.

« Le céladon, c’est ma fugue de Bach ! J’y reviens toujours, comme un pianiste qui joue chaque matin sa partition », décrit poétiquement Jean Girel. De sa demeure entourée de verdure en Bourgogne, le céramiste et Maître d’Art s’attelle depuis près de 50 ans à explorer la beauté des céramiques Song. La révélation a lieu en 1975 : alors peintre et professeur d’art plastique, il est bouleversé par un céladon du musée Guimet. « Il s’agissait d’une urne funéraire Song de Longquan, de couleur jade clair, ornée d’un tigre. J’étais fasciné qu’une telle intensité et un tel rayonnement en émanent », se remémore-t-il. Depuis, Jean Girel n’a eu de cesse de retranscrire la lumière si caractéristique qui irradie des céladons. « Je recherche l’ambivalence entre l’eau et la terre, le dialogue entre les éléments. Je veux transmettre le mystère de la matière qui crée une vibration, une respiration comme un halo. » ajoute-t-il encore. (…)

Découvrir la suite du portrait dans le n°114 d’Esprit Bonsaï